• Bonjour, bonjour 8D Quoi de neuf ? x3

    Me voilà partie pour une première fiction :3 Vous allez me dire: Pourquoi commencez par la 2ème fiction ? Bah parce qu'elle m'inspirait plus et que j'avais déjà commencé sur un cahier ce matin 8D Sinon, le style d'écriture ? Hum...Vous verrez >w<

    Bon, si vous voulez en savoir plus, je vous le conseille, cliquez LA et regardez la présentation de ma 2ème fiction. Plus la peine en fait, puisque je l'ai changé.

    Et je tiens à dire que le début n'est pas super, mais la suite sera mieux :3

    Bonne lecture ♥

    ______________________________________________

    Le cœur... Mais que peut bien être le cœur ? Cette organe qui nous permettait de vivre, jouer, nous amuser, profiter tout simplement de notre vie. Le cœur... était simplement des milliards de petites gouttes de larmes, notre chagrin, notre tristesse auquel nous ne pouvions nous libérer.

    Le passé. Comme le passé était tellement dur à oublier. Comme le chagrin était dur à supporter. Comme les larmes étaient dures à supporter. Comme les larmes étaient dures à essuyer, et si facile à couler.

    Jamais. Jamais nous ne pourrions nous libérer de ce sentiment. Jamais les larmes ne cesseront de couler, de glisser, de se balader sur la surface de nos joues. Jamais... Ce mot si dur à supporter, mais "à jamais" était encore plus compliqué. "Pour toujours"... ne jamais sourire, ne pas réussir... à être heureux...qu'une seule fois...une seule fois. Une seule.

    Le Cœur...était dur à supporter et si facile à arracher. Cette onde de tristesse qui veut seulement voir le soleil briller. Une fois. Qu'une seule et unique fois... pour connaître le bonheur, la joie...juste une fois.

    Lorsque l'on est seule. Seule... Seule. Sans aucune famille. Personne pour nous remonter le moral. Personne pour nous dire que ce n'était pas grave, que l'avenir nous réservera des surprises...de tourner la page. De ne pas se sentir coupable. Personne... Condamner à rester Seule. Pouvoir sourire juste une fois. Juste une fois. Juste un sourire. Mais si cela était impossible ? Si connaître le véritable bonheur était impossible ? Si un réel sourire n'existait pas ? C'était ce que Lucy pensait. Lucy. Une jeune fille aux longs cheveux d'un blond... juste éblouissant, ressemblant à un champs de blés en pleine culture, aux yeux d'un chocolat profond, aux formes fort généreuses, et à la beauté égalant la perfection. Lucy était encore plus belle qu'un ange venu du ciel. Mais, par contre, avait un cœur totalement arraché, brisé, détruit. Et... avec un sourire manquant sur son magnifique visage déchu. Oui, Lucy n'avait jamais souri. Pas même une fois. Elle ne savait même pas ce que ce mot voulait dire. Que diable sourire.

    Lucy ne sortait que très rarement dehors et ne parlait jamais. Elle n'avait jamais parlé. Elle n'avait jamais connu la joie et ne connaissait personne. Elle n'avait aucun ami, aucune famille. Même à 17 ans. 17 ans... 17 ans de tristesse. 17 ans de malheurs. Et puis, cela faisait 12 ans... qu'elle n'arrivait toujours pas à oublier. Elle n'avait toujours pas cessé de pleurer. Pourtant, cela faisait 12 ans. 12 ans... Qu'elle n'arrivait toujours pas à oublier... Qu'elle était Seule.

    Revenons, 17 ans et quelques en arrière.

    Une femme blonde aux yeux chocolats et d'une grande beauté venait juste de mourir. A l'instant même. Mais... Pourquoi, diriez-vous ? Tout simplement à cause de deux jolies petites choses. Ou plutôt, de deux filles qui venaient de naître. Deux jumelles. La femme, étant déjà atteinte d'une maladie ne put supporter cette douleur. Elle y laissa sa vie... Pour faire naissance à deux jeunes jolies filles. Une s'appelait Michelle, l'autre s'appelait Lucy.

    L'homme de cette femme décédée ne put supporter une telle souffrance et se pendit au plafond de sa salle à manger, la nuit suivante, sous les regards d'infirmiers venus chercher l'homme pour récupérer ses filles. Les deux jumelles orphelines allèrent donc habiter chez leur oncle et tante. Elles ne souriaient pas. Durant 5 ans, elle n'avaient jamais ouvert la bouche, jamais parlé, jamais souri, juste pleuré. Pleurer en silence. Pleurer à l'abri des regards. Pleurer sans aucune facette cachant ces yeux rouges. Rouge tremblant, humide. Un visage rouge.

    Lucy, ne savait pas pourquoi, tout le monde préférait sa sœur, sa fausse sœur jumelle. Pourquoi ? Pourquoi préféraient-ils tous Michelle ? Parce qu'elle était plus jolie ? Non, que du contraire, Lucy était plus adorable. Parce qu'elle était plus gentille ? Non, pas plus que Lucy. Mais ce n'était pas ça qui l'embêtait. Ce n'était ce qui perturbait Lucy. Il y avait une autre raison. Une raison simple mais flagrante. C'était qu'on ne l'aime pas. Que l'on se moque de ses sentiments, que l'on se moque de son jeune âge. Qu'on la fasse travailler. Oui, on faisait des "corvées" à Lucy, tandis que sa sœur, elle, ne faisait rien. Elle aidait sa sœur de temps en temps, car elle ne supportait pas qu'elle travaille, alors qu'elle...elle...ne faisait rien. Absolument rien. Rien. Au contraire, elle était traité comme une reine, mais, elle ne le supportait pas. Elle en avait marre. Marre. Marre. Marre que sa sœur soit traité comme une esclave. Elle ne mangeait pas beaucoup, que même des fois, elle était privée de manger, de dormir, pendant plus d'un jour. Lucy était traitée pire qu'une esclave. Elle n'avait que 5 ans. Même lorsqu'elle avait à peine 2 ans. Le jour de son anniversaire. Elle travaillait. Elle souffrait. Déjà que ces parents n'étaient plus de ce monde. Elle souffrait. Et Michelle également. Oui. Michelle n'était pas une enfant égoïste, au contraire. Elle souffrait de la souffrance de Lucy. L'on a jamais offert de cadeau à Lucy. On en offrait des milliers à Michelle. On a jamais réconforté Lucy. On le faisait tout le temps à Michelle... Pourquoi ? Mais pourquoi ? Lucy ne le savait pas. Elle ne savait pas que c'était parce qu'elle ressemblait trop à sa mère morte. Beaucoup trop. Qu'elle était traitée ainsi. Après tout, elle n'avait jamais vu sa mère, même pas en photo.

    Lors d'une grande fête, une grande réunion de famille. Lucy eu le cœur brisé. Toute la famille était réuni. Ils étaient tous là. Tous riaient, dansaient, chantaient, parlaient, s'amusaient... Tous...sauf Lucy.

    Lucy était là, dans la maison. A la nettoyer. Cette grande maison. Sous l'ordre de sa tante. Elle nettoyait cette grande maison toute sale, alors que tout le monde s'amusait dehors, riait. Même Michelle. Pour la première fois, ria, parla, s'amusa.

    Lucy était là, elle sombrait. C'est alors qu'elle entendit une explosion. Elle sortit de la maison. Elle vit tout les corps des membres de sa famille, mort. Elle resta figé. Tout était en ruine. Même la maison. Alors comment a-t-elle survécu ? Comment s'en est-elle échappée ? Elle avança, toujours sous le choque. Elle avança. Elle vit sa tante. Elle lui jeta un bref coup d'œil avant de se diriger vers sa sœur en courant. Elle était morte. Comme tout les autres. Elle était morte. Lucy pleura. Elle pleura toutes les larmes de son corps. Sa sœur, la seule personne qu'elle aimait. Qu'elle respectait. Et elle la regardait. Morte. Lucy cria, hurla, pleura de tout son être. Comme si c'était la fin du monde. Mais quel monstre a osé faire cela ? Qui est le coupable ? Qui a fait CA ? Elle pleurait. Elle souffrait. Elle souffrait encore plus qu'avant. Elle avait perdu la seule personne qu'elle aimait. Elle était par terre. Mains au sol. Pleurait. Souffrait comme elle ne l'avait jamais fait.

    Quelques temps plus tard.

    Lucy... Lucy avait été dans un orphelinat jusqu'à qu'elle atteigne 13 ans. A 13 ans, elle put s'acheter un appartement, et vivre seule.

    Revenons à notre temps.

    Lucy Heartfilia... elle voulait oublier ce nom à tout prix. Elle voulait tourner la page. Mais... elle n'y arriverait pas.

    Elle était chez elle. Elle avait faim. Normal. Elle n'avait pas mangé depuis trois jours. Elle alla à sa cuisine. Rien. Elle n'avait plus rien. Elle devait faire des courses. Elle détestait sortir. Mais elle était obligée. Elle mit donc un joli petit haut bleu et blanc, laissant apparaître son nombril. Une jupe également bleue et blanche allant jusqu'à ses genoux, et de belles bottes bleues en haut et blanche vers le bas.

    Elle sortit. Elle fit ses courses. Au chemin du retour, elle marcha plutôt rapidement pour rentrer chez elle. C'est à ce moment là qu'elle vit ce qu'elle avait toujours eu envie de voir. La personne qu'elle avait toujours voulu rencontrer, plutôt.

    Un bruit sourd résonna. Ce bruit était particulièrement agaçant. C'était le bruit que l'on entendait lorsque l'on se cognait, se faisant très souvent mal, ou bien simplement blessé, mais la douleur n'en montrait pas plus que ça, ou bien elle ne nous faisait pas grand chose. Elle était tombée, et était actuellement assise, la tête basse.

    Elle venait de percuter quelque chose. Ou plutôt, quelqu'un. Elle se frotta la tête tout en la relevant, pour découvrir ce qui lui a fait cela.

    Elle écarquilla les yeux. L'homme qui se tenait devant elle devait être le plus beau qu'elle n'ait jamais vu. En même tant, elle ne connaissait personne. Enfin, elle regardait la télévision, alors... Elle n'était pas totalement mal instruite, elle savait bien ce qu'il se passait autour d'elle.

    Ce garçon. Elle le reconnaissait. Elle l'avait déjà vu à la télévision. Ces cheveux roses parfaitement ébouriffé, ses yeux onyx, d'un vert brillant. Elle l'avait vu à la télévision. Il s'appelait Natsu... Dragnir ? Il pratiquait la magie, ce qui était très rare. c'est pour cela qu'il était très connu. Il était aussi très puissant et beau. On rêverait de l'avoir comme ami. Mais, Lucy ne voulait pas avoir d'ami.

    - Oh, désolé, j'ai couru tellement vite et je ne t'avais pas vu, dit le jeune garçon tout en se grattant l'arrière de sa tête.

    Lucy lui fit un signe disant que ce n'était pas grave, toujours un peu sonnée par le choque. Il lui sourit.

    - Tu ne parles pas beaucoup toi, lui sourit-il. Car oui, il avait toujours ce sourire sur les lèvres. Un sourire très attachant.

     Elle lui fit un autre signe signifiant oui.

    - Dis, tu veux pas venir avec moi ? J'essaie de m'échapper de mes fans. Lui dit-il en toujours en souriant.

    Elle lui fit un autre signe signifiant non, quelque peu perplexe par cette question tout droit venu d'une personne qui paraissait stupide, ou bien trop prétentieuse. Elle avait eu comme un haut au cœur, très surprise et ne s'attendant pas du tout à cette proposition d'un inconnu pas si inconnu que ça.

    - Dis, tu ne serais pas muette ? Ria-t-il.

    Elle lui fit signe que non, un peu dérangée par cette question et énervée. De quoi se mêlait-il ? Ce n'était pas parce qu'il était spécial qu'il avait droit à tout.

    - Bon, ben, alors, pourquoi ne parles-tu pas ? Lui demanda-t-il

    Elle lui fit un signe disant qu'elle ne voulait pas en parler. Comme si elle allait raconter son histoire à la première personne qui passait par là. Elle n'était pas stupide tout de même, pas d'exagération.

    - C'est pas grave, lui sourit-il en lui prenant la main. Viens.

    Il couru tout en la prenant par la main, l'entrainant, et l'emmena avec lui, sous les regards étonnés et surpris de Lucy.

    _____________________________________________

    Voilà, ce chapitre est fini x3

    Il était un peu court mais il m'a pris plus de 2 heures. Il parle surtout du passé de Lucy et de tout ce qu'elle fait :3

    J'espère qu'il vous a plu.

    Désolée des fautes d'orthographe et de français >.< Mais je pense que je le réécrirais.

    Laissez vos avis >w<


    29 commentaires
  • Ohayo :3

    Voici la suite de ma fiction 2.

    Petit truc: A partir de ce chapitre, la fiction se fera à la première personne.

    Je marquerais le nom de celui qui à le point de vue. Ou bien, des fois je mettrais "Normal", lorsque personne n'aura de PDV. Mais ce sera principalement Lucy.

    Bonne lecture ~

    ~~~

     La tristesse du passé ne peut être guéri que grâce à l'amitié du présent et à l'amour du futur

     

    Lucy

    Il m'emmena je ne sais où. Mais pour qui il se prenait ?! Sa main était chaude et réconfortante. Je ne sais pas pourquoi mais je me sentis en sécurité. Je ne le connaissais même pas, mais il me faisait un drôle d'effet. J'ai comme l'impression... de ne plus être seule ? Etrange. Mais je suppose que c'était parce qu'il n'était pas normal. Il s'arrêta enfin, se retourna vers moi et me sourit en me montrant toutes ses dents.

    - Voilà ! C'est ici que je viens dans les moments ou je me sens pas très bien...T'en avais vraiment besoin ! me dit-il, toujours souriant

    Il me lâcha la main. Je pus voir où nous étions. C'était... vraiment beau. Nous étions sur une colline. De là où nous étions, je pus voir un paysage vraiment... magnifique. L'air était bon en plus de ça. Je me sentis bien, très bien même. Je me retourna vers ce garçon et fit une expression qui lui demandait pourquoi m'a-t-il fait venir ici. Il me comprit et me répondit :

    - Bah... commença t-il en grattant l'arrière de sa tête. Je reconnais les gens qui ont eu un dur passé... et ça me plait pas trop de les regarder sans rien faire. Et toi... t'as vraiment l'air d'avoir eu un passé vraiment très compliqué et très dur à digérer. Je le sais, c'est tout. Alors bah... même si on se connait pas, j'ai envie de te faire comprendre que... que tu ne dois pas reculer vers le passé, ni même penser à avancer vers l'avenir. Tu dois vivre l'instant présent. Et puis... sourire ne fait de mal à personne !

    Mon cœur rata un battement. C'est la première fois qu'on me dit ça... et la première fois qu'on s'inquiète pour moi. Mon cœur..ces larmes, cette tristesse... se transformèrent en sentiment encore inconnu pour moi. Je le regarda. Je ...je ne sais pas pourquoi mais... j'étais heureuse. Pour la première fois, j'étais heureuse. Heureuse qu'enfin quelqu'un me dise ça...et encore je ne m'y attendais pas ! Je pensais que si quelqu'un me dirait un truc du genre un jour, il me dirait : "Oublie le passé, c'est rien, c'est triste, mais, continue ta vie et pense à l'avenir !!". Alors j'étais heureuse. Heureuse qu'on me parle, heureuse de tout...J'étais tout simplement heureuse. Alors là, j'eu envie de montrer mon bonheur intérieur qui réparait petit à petit mon cœur. Envie de montrer à qu'elle point, le bonheur m'envahissait, envie de le remercier. Alors je ...Alors mes lèvres firent une chose qu'elles n'avaient jamais faites avant. Jamais. Elles sourirent, je sourie. C'était un sourire tout bête, mais si important pour moi. Le garçon devant moi parut surpris de cet acte. Sûrement parce que c'était étrange de sourire juste pour une simple phrase. Mais...il me fit un sourire de 3 km et semblait avoir quelques rougeurs dont je ne prêta aucune attention. Ce garçon...est adorable ! Ce sourire est trop mignon !! Ca y est...j'ai envie de devenir son amie...étrange. Tout ça est passé si vite que je n'ai pas tout suivi. Mais la seule chose que je garda bien en mémoire est que ce garçon était la source de mon bonheur actuel. Cet instant de bonheur s'arrêta vite lorsque son téléphone sonna. Il a dut recevoir un message, puisqu'il regarda son téléphone en lisant quelque chose. Il me regarda puis me dit :

    - Désolé, je dois y aller. Si tu veux je te passe mon num, dit-il en me tendant un petit papier que je pris. Tu pourras toujours m'envoyer des messages puisque tu n'es pas très causante. A plus !

    Il commença à s'en aller, lorsqu'il se retourna vers moi.

    - Au fait, moi c'est Natsu, Natsu Dragnir !

    J'avais raison. C'était bien lui. Il partit.

    - Natsu... dis-je avec une voix qui me surpris moi-même, elle était douce et toute petite, puisque je n'avais jamais parlé.

    Alors c'est ça... mon premier mot. C'est lui. "Natsu"... Ainsi que mon premier sourire.

    Au loin, un garçon aux cheveux roses sourit. C'était lui, vous l'aurez deviné. Natsu. Il avait entendu la jolie blonde prononcer son nom avec une telle douceur.

    ~~~~ ~~~~

    Normal

    Une semaine s'est écoulée depuis. Lucy avait fait des efforts et souriait et parlait plus. Qu'en à Natsu, il attendait toujours des nouvelles de la mystérieuse blonde, et se demandait un jour si ils allaient se revoir, lorsque...

    Natsu

    Je reçu un message, je file savoir qui c'était, et là, je me figea. Ce texte m'avait rempli de bonheur. Etrange...Mais bon...Il y avait écrit :

    " Hum... Euh... Désolée de te déranger >.< C'est... la blonde de la dernière fois sur la colline. Bah... Je t'envoie un message comme tu me l'as demandé. Tu voudrais qu'on se voit ? Dans 1 heure, au café "Fairy's delice" ? Encore désolée de t'avoir dérangé ! >-< "

    Je lui répondis :

    " OK ! Mais dis-moi... Comment tu t'appelles ? "

    Bien sûr, il ne fallait pas que j'arrive en la saluant d'un drôle d'air et balançant : "Hey, salut la blonde !"

    Elle me répondit presque aussitôt :

    " Lucy..."

    Joli nom. Je me surpris à rester devant mon écran, lisant et relisant ce simple message. Je repris mes esprits et répondis :

    " Et ton nom de famille ? "

    Je ne savais pas si c'était une bonne idée, mais qui sait. Si une fois là-bas, je demandais à un employé s'il connaissait une fille nommée Lucy, et qu'il me montrait une autre ou me demandait son nom de famille, je serais bien embarrassé.

    Elle : "C'est compliqué. Je... désolée..."

    Compliqué ? Qu'y a t il de compliqué à un nom de famille ? Je ne me posa pas d'autres questions et répondis une bonne fois :

    " Ah...OK. Alors on se retrouve dans 1 heure ? "

    Elle : "Oui !"

    Je me prépara, me reposa un peu et partis dans ce café que je connaissais tant. J'arriva en premier puisque je ne la vis pas. Normal, il restait encore 15 minutes. Cette fille... Même si je ne la connaissais pas, il fallait dire qu'elle m'intriguait énormément. Je ne savais vraiment pas pourquoi.

    - Natsuu !!

    Je me retourna et je la vis. Celle que j'attendais. Mais je rougis violemment. Elle avait un haut noir, très moulant avec un joli nœud, une jupe trop courte, blanche, avec une ceinture noire et une petite sacoche accrochée avec, de très longues bottes, et d'autres petits accessoires et les cheveux lâchés (Comme ça). Elle était beaucoup trop mignonne, en plus, elle avait un sourire si innocent et adorable, ça lui allait vraiment bien ! En plus, la façon dont elle avait prononcé mon nom était touchante. Ca me rappela sur la colline. J'avais encore quelques rougeurs, j'espère qu'elle ne les verra pas, ça ne m'embarrasserait que trop.

    - Salut Natsu !

    - Hum... Salut... Lucy. Enfin, c'est comme ça que ça se prononce j'espère ?

    Oui ! fit-elle, toute souriante

    Je ne l'avais encore jamais vu sourire. La dernière fois, elle n'avait fait qu'une mine beaucoup trop renfermée.

    - Je vois que tu souris et que tu parles beaucoup maintenant. Ca doit ravir les gens qui t'entourent.

    - Euh...J e ne fais ça qu'avec toi Natsu. Je n'ai pas de gens dans mon entourage.

    - Comment ça ? demandais-je, ne comprenant rien

    - Tu sais... j'ai toujours eu envie de le raconter à quelqu'un. Mon moi du passé, si inintéressant... me dit-elle avec un sourire qui voulait en dire, des choses...

    - Je t'écoute... Lucy. Je t'écouterais jusqu'au bout. lui dis-je, avec un regard sérieux

    Lucy Heartfilia

    Son regard. Si intense. Si sérieux, si sûr de lui. Je vais lui dire. J'ai envie de tout lâcher. D'être libérée de ce poids dont je ne saurais pas porter seule plus longtemps. Alors je commença. Je lui raconte. Tout. Absolument tout dans les détails. La mort de mes parents, ma "famille" qui devait s'occuper de moi, leur mort...et Michelle. Tout. Aussi, bien sûr, la suite. Evidemment que ça n'a pas été facile d'être dans un logement. Heureusement, toute la fortune de ma famille m'ai été destinée. Mais je pris un logement non, pas très chère. Par respect à ma famille et leur fortune qui devait rester pour l'éternité. Je lui avais tout raconté. Tout les détails. Ma situation actuelle...Jusqu'à notre rencontre qui devait être un coup du destin. Je lui avais même dit le sentiment que j'avais ressenti ce jour là. Lorsque je fus fini. Des larmes coulèrent sans que je ne m'en rendent compte. De tristesse ? De joie ? Je ne saurais point. Mais...il n'y avait aucune expression sur mon visage... Natsu me regarda, choqué par ses révélations. Il devait être un peu triste vu son visage. Mais ce que je ne saurais jamais, c'est qu'il était réellement profondément triste. Je pleurais. Maintenant je ne pouvais plus empêcher ses larmes. Alors, je me laissa emporter avec elles. Je pleurais, pour lâcher ce poids, m'en débarrasser. Natsu comprit sûrement encore, vu qu'il me prit dans ses bras. Ses bras étaient chauds et réconfortants. Je me sentis bien, très bien, même. Tellement bien, que je pourrais rester ainsi pour l'éternité. Je pleurais alors, dans ces bras. Puis...Au bout de quelques minutes, alors que je me calmais petits à petits, encore quelques larmes coulant de mes yeux, il dit :

    - Lucy. Maintenant, tu n'es plus seule. Laisse moi devenir ton ami, et tu t'en feras d'autres, ceux qui sont mes proches. Je sens en toi... quelque chose que les autres humains n'ont pas... Je ne sais pas encore quoi, mais je chercherais, avec toi, bien sûr, à mes côtés. Alors devenons proches, toi et moi. Soyons amis. Je te laisserais jamais tomber. Je sais que... ce que tu as enduré est dur, mais... penser à au présent te sauvera. Lucy... Je t'aiderais jusqu'à la fin. Alors. Qu'en dis-tu ?

    - N-Natsu... Je... O-Oui... Oui, je le veux. Natsu... Merci. Merci beaucoup ! m'écriais-je, souriant et séchant mes larmes

    Normal

    Et une nouvelle amitié naquit. Ils restèrent ainsi, dans les bras l'un de l'autre encore longtemps, le temps que la blonde se calme.

    Lorsqu'ils se quittèrent, ils se redonnèrent rendez-vous au même endroit, mais un peu plus tôt. Natsu allait présenter à Lucy ces amis. Son fameux groupe...Sont-ils eux aussi célèbres ? Des amitiés vont-elles naitre par la suite ? Ou cela sera t-il complexe ? Qu'est-ce que Lucy a que d'autres n'ont pas ? Un aventure va-t-elle commencer ? Natsu tiendra t-il parole à Lucy ? Se sont-ils rapprochés ? Lucy oubliera -t-elle son passé ? Fera -t-elle comme Natsu lui a conseillé ? Pourquoi Natsu remonte t-il l'humeur de Lucy pour qu'elle puisse enfin sourire et même parler ? Le fera t-elle avec d'autres ? Il y a bien même plusieurs autres questions... Tout ça sera révélé très bientôt... Cette histoire ne faisait que de commencer.

    ~~~

    Voilà j'ai finiii. Je sais que c'est court et que ça précipite trop les choses, mais c'est fait exprès. Et pourquoi toutes ces questions à la fin ? Vous verrez bien à la suiite.


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  • Salut .w.

    Enfin le chapitre 3 de cette fiction, même si tout le monde s'en fout :mur:

    Bleeef (au lieu de bref, disons blef ._. :solo:), le narrateur changera à différentes reprises, c'est à vous de deviner qui est-ce qui pense, même si je le dis dans les textes. Il se peut aussi que ce soit un narrateur externe.

    [Je sais pas vous, mais je trouve que cet OST est vraiment magnifique (même si d'autres le sont aussi) :aucunrapport:] 

    ~~~~ 

     

    Les éclats du ciel brillaient, scintillaient, comme une pluie d'étoiles filantes naissant en plein jour d'une nuit sombre, débordant d'une aura mauvaise. Le soleil brulait et faisait profiter de sa chaleur les habitants des alentours. Le monde auquel nous vivions pourrait paraître étrange, mais en réalité, il fallait simplement le regarder sous un autre angle que d'une simple vue. Peut-être qu'un humain ne pouvait pas le comprendre. La pluie, le soleil, la neige, le vent. Les personnes sans aucune particularité ne comprendraient jamais, c'était certain. Ils ne pourraient pas le voir, ce monde. Ce monde que je méprisais tant, mais que j'aimais tout autant. Je ne pouvais pas l'accepter, mais pourtant, je le faisais, et d'un enthousiasme particulier. Je le voulais, mais je ne le pouvais pas. C'était un principe, une aventure, une envie perdue. Mes sentiments étaient confus, mon cœur l'était également. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas ce monde, le monde d'une vie, le monde d'une mort. Une vie brisée à cause d'une seule et malheureuse mort. Les gens aimaient la vie. Pourquoi ? Car elle n'était rien d'autre qu'un difficile et merveilleux mensonge. Les gens détestaient la mort. Pourquoi ? Car elle n'était qu'une simple et triste réalité.

    Ce n'était pas si compliqué. Ce n'était pas si compliqué à comprendre, à connaître, savoir. Les gens vivaient ainsi. Ils acceptaient cette règle, mais ils ne savaient rien. Ils croyaient tout comprendre, tout connaître, mais ils ne savaient absolument rien. Aucune information ne leur avait été transmise. Ils pensaient pouvoir comprendre les personnes comme moi, ils s'en vantaient même. Mais tout ce qu'ils savaient n'était que pur mensonge sorti d'une de ces nombreuses prétentieuses personnes. Ils se ventaient tous, croyant qu'ils étaient les plus intelligents et forts. Mais ils n'étaient que des gens parfaitement normaux. Sans rien, aucun don, aucune particularité. Tous. Ils l'étaient tous. Je les détestais tous sans exception, pourtant, ils m'idolâtraient. Ils m'aimaient, paraissait-il. Juste parce que je n'étais pas comme eux, cela prouvait leur stupidité. Ils étaient bêtes, tous, tous les être humains qui n'avaient pas ma particularité. Je ne les aimais pas, et qu'est-ce que je détestais les groupies qui me courraient après. Je montrais pourtant le contraire. C'était pour cela qu'il ne fallait jamais me croire.

    Je n'étais qu'un horrible menteur.

    Me faire confiance serait un crime. Un crime qui pourrait valoir plusieurs âmes. La lune et le soleil étaient opposés. C'en était de même pour la vie et la mort. Je ne comprenais pourtant pas ce principe. Pourquoi les gens préféraient-ils la vie ? Pourquoi n'acceptaient-ils pas la mort ? N'était-elle pas une étape à leur propre vie ? La dernière étape à la vie, mais également la première. La mort n'était que le début d'une nouvelle vie éternelle. Si notre cœur fut mort en paix, alors notre âme le sera aussi, et pour l'éternité tout entier. C'était pour cela que la mort n'était pas quelque chose d'horrible, et pour être franc, je l'attendais. J'attendais ma mort, pour pouvoir vivre éternellement. Mais avant cela, il fallait que mon cœur soit en paix. Je me demande comment pourrais-je le faire.

    J'avais des amis sur qui compter, alors pourquoi ne pas leur demander ?

    C'était ce que me soufflait mon esprit et tout mon être. C'était vrai, j'avais failli oublier. J'avais de réels amis qui étaient dans le même cas que moi. Ils possédaient une chose vue comme incroyable, par les autres. Pourtant, pour nous, c'était bien plus que naturel. Mes amis... Je les avais rencontrés depuis tout jeune, dix ans je dirais. Ils m'avaient accueillis, nourris, gardés. Je les aimais vraiment. Je n'avais jamais autant aimé, peut-être une fois ou deux, mais tout cela faisait partie du passé, je devais marcher vers l'avenir, pas à pas. Mais jamais, au grand jamais, je ne leur confierais que je souhaitais la mort et le cœur en paix. Je ne pourrais jamais le leur dire, ce serait bien trop complexe. Difficile, ce serait trop difficile, quel serait leur réaction ? J'en avais trop peur, mais en aucun cas, je ne voulais le savoir. Pleurer pourrait être une bonne solution, je me débarrasserais alors de cet horrible poids qui prenait possession de mon âme. Mais à quoi bon pleurer ? Je ne montrerais rien d'autre que mes faiblesses. Je n'en avais pas envie.

    Je ne voulais plus être faible.

    * * *

    Natsu, je suis ici !

    Le rose qui avait le dos tourné à la voix féminine qui l'avait interpellé, se retourna vivement, impatient. Il l'avait presque devant elle. La belle blonde qu'il avait rencontrée il y a peu. Il l'observait de loin, à peu près de vingt mètres. Mais pour lui, elle était comme, juste devant lui, face à face. Elle était assise sur l'une des nombreuses places que proposaient Fairy's Delice, sur une chaise reliant à une table ronde, parmi les rectangulaires. Elle affichait un long sourire qu'elle ne montrait qu'à une seule et unique personne, celui qu'elle attendait, à lui et à lui seul, car à présent, il était la personne dont elle avait le plus confiance. Sa simple venue intrigua les personnes aux alentours, qui la regardaient fixement ou, intriguées, rougissants, saignant du nez et bavant d'une telle manière qui répugna les autres filles déjà présentes.

    Lucy portait un haut vert, possédant de nombreux signes dorés brillants, et étant décolleté, avec une ouverture au niveau de la poitrine, se refermant vers le haut de son vêtement. Il était également à manches courtes. Elle possédait une ceinture où était accroché une sacoche dorée, et qui maintenait sa jupe rouge un petit peu trop courte, et de longues bottes brunes lui allant jusqu'au bas des genoux, avec lacets. Elle n'avait pas mis de maquillage, seulement du vernis couleur rouge sang, plus écarlate que sa jupe, et deux bracelets accrochés à son poignet droit, de couleur uni jaune, et bleu pour l'autre. Ses cheveux étaient attachés en deux couettes basses, allant chacune d'un côté. Elle avait laissé deux longues mèches, encadrant son visage, parmi d'autres plus courtes sur son front.

    Elle était splendide, malgré que la tenue soit simple, mais tout de même un peu osée. Les gens étaient presque éblouis par cette mystérieuse jeune fille, en plus de cela, ils ne l'avaient jamais vu ici, si c'était le cas, ils ne l'observeraient pas plus que ça. Ils pensaient sans doute qu'elle était nouvelle, c'était la seule explication possible. Pourtant, Lucy était ici depuis bien longtemps, personne ne l'avait déjà remarquée, sûrement parce qu'elle était presque toujours couverte pour ne pas être remarquée... ? Bien sûr, ceci était la seule autre explication possible dans tout cet étrange choix divers et complexe, allant de plus en plus délirant.

    Natsu s'avança vers la jeune fille, qui, elle, l'attendait. Les personnes installées autour dévisagèrent le rose qui se dirigeait vers la mystérieuse blonde, se demandant qui pouvait bien être ce garçon qui aller en direction du joli petit ange. Ils se figèrent immédiatement en le reconnaissant. Ce garçon n'était autre que Natsu Dragnir, appelé Salamander par un grand nombre de gens. Les personnes autour, dites banales, se demandèrent ce que le grand Salamander pouvait bien faire dans un endroit tel que Fairy's Delice en ce moment. Par habitude, il venait avec plusieurs de ses amis, et ils réservaient le café seulement pour eux pour quelques bonnes heures où ils se détendaient et pouvaient être tranquilles.

    Mais le garçon pratiquant la magie les dévisagea également, de sorte à les déstabiliser, car ceux-ci le gênaient énormément, bien plus qu'ils ne pouvaient se l'imaginer. A quoi bon savoir ce qu'il venait faire ici, et qu'en plus, il se dirigeait vers la blonde qui avait l'air d'être très intéressante aux yeux des autres clients. A quoi bon cela les intéressaient-ils ? Ils n'étaient que deux amis voulant se retrouver. Où était le choque, là-dedans ? Tout était normal. Les personnes autour qui regardaient la scène, légèrement effrayé par le mage, retournèrent à leurs occupations, c'est-à-dire, manger ou boire. Certains lisaient ou pianotaient sur leur smartphone, d'autres discutaient avec leurs amis.

    Le garçon soupira de soulagement, le poids d'être observé le quittant peu à peu. La blonde n'avait toujours pas perdu son sourire, mais on pouvait percevoir son agacement d'attendre, et de faire une telle tête pendant de longues minutes qui paraissaient interminables. Elle en avait honte, mais heureusement, les gens avaient cessé de la regarder. Elle l'avait bien évidemment remarqué, et cela l'avait beaucoup dérangée. Ne pouvait-on pas être en paix dans un café ? Ce n'était pas comme si elle possédait des cheveux en or, il ne fallait pas exagérer ! Son envie de leur crier dessus, et de leurs montrer à quel point elle n'était pas mignonne avait pris le dessus durant quelques secondes, mais elle s'était bien sûr, retenue, pensant à son rendez-vous avec Natsu, son nouvel, et premier ami si l'on pouvait dire. Le fait d'avoir quelqu'un à ses côtés l'avait détendue. Elle pouvait maintenant soupirer en paix.

    Mais ce ne sera plus un triste soupir. Son soupir montrera une meilleure humeur, joyeuse. Comme désespérée par quelque chose d'idiot, mais qui l'amusait, ou bien un soupir qu'elle avait malgré elle lâché avec un fin sourire, le cœur léger et totalement en paix, comme si la situation l'arrangeait. Un soupir que l'on faisait avec ses amis. Dire qu'elle en avait rêvé serait peut-être bien un mensonge, mais il ne fallait pas dire le contraire. Sa crédibilité serait bien sûr, réduite en cendres. Le feu servait à cela. Il brûlait les choses qui ne servaient à rien. Que pourrait-il donc encore brûler ? Sûrement pas une solide amitié, mais peut-être la trahison. Il n'y a rien de pire que d'être trahi par une personne que l'on aimait. Et Natsu et Lucy, tout deux, savaient très bien de quoi il s'agissait. Seulement, aucun ne le savait pour l'autre, comment le pouvaient-ils ? C'était hilarant.

    Le garçon était enfin proche de la fille. Celle-ci le regardait avec de grands yeux, se demandant pourquoi cela avait-il pris autant de temps. Le rose, qui avait compris les ressentis de la jeune fille, ne put que sourire bêtement en balbutiant un petit pardon dans un rire gêné. Toutefois, il arrêta cette drôle de scène pour sourire fièrement, et s'assoir près de la blonde. Celle-ci se décala quelque peu pour lui laisser la place, leur chaise étant collées sûrement par les précédents clients qui devaient être un groupe d'amis proches. Ils étaient à présent face à face, regardant chacun l'autre droit dans les yeux, cherchant quoi dire, quoi faire. Le bruit était bien trop sourd, ils attendaient sûrement qu'il se calme avant de poursuivre leur conversation du précédent jour.

    Lucy, commença le mage, te rappelles-tu de ce que je t'ai dit hier ?

    La fille dite Lucy hocha de la tête, de façon à affirmer ses dires, son visage devenant sérieux. Bien évidemment qu'elle se souvenait, c'était même pour cela qu'elle était ici maintenant. Sinon, que pourrait-elle bien faire ? Voir quelqu'un dans un café n'était pas son genre, cela ne faisait pas partie de son emploi du temps qui était habituellement vide. Elle ne faisait rien, c'était pour ça. Elle n'avait rien à faire. Alors comment vivait-elle ? D'où lui provenait encore toute cette argent ? Et bien... Il fallait dire que sa famille était particulièrement riche, et comme elle n'achetais que le minimum nécessaire, l'argent ne manquait pas, au contraire. Il lui restait encore une très grande somme d'argent incomparable à une simple personne travaillant pourtant de toute son âme.

    Elle pourrait peut-être donner de l'argent à ceux qui en avaient justement besoin ? Cette question trottait souvent dans sa tête, mais jamais, aucune réponse en était parvenue. C'était une question qui n'en avait pas besoin peut-être. Elle n'avait pas de personne pour la conseiller, mais c'était certain que c'était une bonne idée. Une très bonne idée qui méritait l'écoute de tous les bourgeois. Mais l'écouteraient-ils ? Cela paraissait-il stupide ? Oui, c'était un peu naïf de penser à cela. Un riche restait un riche, quel que soit le reste. Encore, heureusement qu'il y avait des exceptions, et que certains avaient bon cœur, mais ce n'était pas chose donnée à tout le monde.

    Je tiendrai ma promesse.

    Le cœur de la blonde rata un battement, un sourire se dessina sur ses fines lèvres. Ce n'était pas le même sourire que tout à l'heure. L'autre était un grand sourire, montrant les dents, et le cœur joyeux, mais quelque peu forcé. Un sourire banal. Celui-ci était bien plus évoquant. Il montrait bien plus de choses. Des choses pourtant invisible. Comment une personne qui venait juste à peine d'apprendre ce qu'était que sourire pouvait en faire un aussi sentimental ? Justement. Elle n'avait plus besoin d'apprendre, puisque celui qui le lui avait tout simplement montré souriait à chaque occasion. Ce n'était plus la peine de continuer l'apprentissage qui n'avait pourtant pas commencé. Elle l'avait vu. Elle avait vu ce sourire. Elle l'avait vu. Elle avait vu cette personne.

    C'était incroyable de dire qu'une personne pouvait en changeait un autre, simplement avec quelques paroles. Mais c'était pourtant bien ce qu'il s'était passé, sans mensonges. Enfin... sans mensonges ? Qui sait. Peut-être qu'elle n'avait pas totalement changeait. Peut-être que cette situation ne lui plaisait pas ? Peut-être qu'elle pourrait redevenir comme avant ? Peut-être que tout ceci était faux ? Peut-être qu'elle n'était qu'une horrible menteuse ? Peut-être qu'avec des questions simples, les pires pourraient venir ? A quoi bon. Pourquoi se donner tant de mal à se poser tant de questions inutiles ? Il fallait tout simplement le voir et y croire. Même si ce n'était qu'un simple mensonge. Il fallait y croire.

    Le visage de la jeune fille semblait pourtant en paix. Oui, elle était en paix avec elle-même. Son esprit s'était apaisé. De simples mots pouvaient pourtant changer une personne. Et c'était le cas maintenant. Ses yeux montrait une lueur de sagesse, et de remerciement. Son sourire était mince, mais c'en était bien un. Le rose était la couleur actuelle du teint de ses joues. Tous ses traits étaient détendus. Son cœur était calme. Ses muscles avaient lâché, comme pris d'une douce tempête. Sa respiration allait pour le mieux. Elle se sentait bien. Elle se sentait beaucoup trop bien. Etait-ce mensongère ? Non, c'était impossible.

    Un soupir.

    Elle ne pouvait que soupirer. Que faire d'autre ? Elle ne voyait pas. Personne ne pourrait le savoir. Pour le moment, elle ne savait ni quoi dire, ni quoi penser. Devait-elle le remercier ? Ce serait tout de même la moindre des choses. Oui, pourquoi ne pas le remercier ? Cette possibilité l'avait interpellée, mais elle n'en fit rien. Pourquoi parler alors que l'on pouvait encore sourire ? Ne rions pas sur ça. C'était probablement vrai, c'était pour cela que c'était actuellement ce qu'elle faisait. Elle le regardait droit dans les yeux, et ne pouvait que sourire. Elle se sentait bien, non ? Pouvait-elle le prouver simplement avec des mots ? Sûrement, mais c'était tout de même plus agréable de le constater par soi-même.

    Natsu la regarda, souriant lui aussi d'un réel sourire approuvant son remerciement. C'était comme s'il la comprenait. Comme s'il pouvait la comprendre, juste en la regardant faire une expression, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Il n'y avait pas besoin de mots à cela, le regard suffisait bien. Ses gestes prouvaient tout ce qu'il y avait à savoir. S'il n'y avait rien, c'était que rien de devait être dévoilé. Mais dévoiler quoi ? Ce n'était qu'un charabia incompréhensible, tout était emmêlé. Tout dans sa tête s'était automatiquement emmêlé. Oui, d'accord, mais dans la tête de qui ? De Natsu ou bien de Lucy ? Mais peut-être était-ce les deux. Personne ne le savait, ni même eux.

    Que puis-je pour vous ?

    Les deux jeunes gens assis face à face sur une table ronde, attirèrent leur regard sur un jeune serveur debout près d'eux, qui vraisemblablement, avait l'air impatient et énervé. Il tenait bien trop fort le petit bloc-notes ainsi que le crayon que ses doigts écrasaient avec quelques tremblements de rage. Sûrement leur avait-il posé la question plusieurs fois sans qu'aucune réponse ne lui fut adressé. Il avait été ignoré en gros, d'où son étrange colère. Heureusement, il venait d'être enfin écouté, et l'attention des deux amis lui était retombée. Il soupira de soulagement. Ces deux derniers, gênés par cette erreur, commandèrent sans plus attendre. Ils prirent un jus de fruits chacun accompagné d'un lot de macarons. Le serveur s'en alla pour résoudre cette demande comme à son habitude. Quand il fut parti, les deux adolescents se regardèrent, un soupir s'échappant d'eux au même moment. Par la suite, ils ne purent que partager un sourire complice.

    L'homme était revenu. Natsu paya sur le moment, pour ne pas avoir à le faire plus tard, sous les protestations de la blonde. Il avait payé pour elle, il était normal qu'elle soit gênée. Mais le rose l'avait convaincue après une longue chamaillerie amicale, mais le serveur était toujours impatient par ces deux clients qui ne cessaient de l'énerver. Finalement, il put repartir l'esprit tranquille et soulagé d'avoir terminé avec eux. Les deux amis soupirèrent également, et, échangeant un regard, se prirent d'un énorme fou rire qui en étonna plus d'un. Le mélange d'un rire cristallin et d'un rire enfantin s'accordaient étrangement bien. C'était un doux et merveilleux son, qui dura long. Comme le chant d'un oiseau de beau matin.

    Ils s'emparèrent ensuite de leur boisson respective, même si elles étaient identiques, si ce n'était que dire. Ils mangèrent ensuite leurs macarons de différents goûts. Ceux d'ici étaient vraiment délicieux et irrésistibles littéralement. Ils ne pouvaient plus s'en passer tant leur saveur leur picotait agréablement les narines. Une pure merveille pour les deux jeunes adolescents qui paraissaient très étranges par rapport aux autres clients, qui, eux, mangeaient tranquillement leurs pâtisseries. Natsu et Lucy, eux, savouraient leurs macarons sans gêne, comme s'ils n'en avaient jamais mangés de leur vie. "Deux gamins", pensèrent certains, "des gourmands", se répétèrent d'autres. Mais peut-être était-ce les deux ? C'était sûrement le cas.

    Durant leur festin, le garçon racontait divers choses à son amie. Il racontait surtout à quoi ressemblaient ses amis, les personnes dont il avait sans doute parlé le jour d'avant. Enfin. Il n'avait parlé que d'une seule personne, trop occupé à lui dire à quel point cette personne l'énervait à tel point qu'ils se bagarraient sans arrêts. La jeune blonde rigola face à cette présentation qui avait plutôt l'air de qualifier la dite personne en un parfait monstre. Mais plus sérieusement, il continua la présentation de cette fameuse personne. C'était un jeune garçon, ayant à peine un an de plus que Lucy. Il avait des cheveux ébènes aux reflets bleu nuit, légèrement ébouriffés. Ses yeux étaient de même couleur. Il était grand, d'après ce qu'avait dit Natsu, et musclé. Toujours d'après Natsu, malgré que ce soit dur pour lui de l'admettre, il était fort.

    Mais le rose lui avait dit de se méfier de lui, et que ce n'était qu'un pauvre pervers, pratiquant de l'exhibitionnisme, même si ce n'était pas un fait, mais une drôle d'habitude. Il parait qu'il ne s'en rendait même pas compte, avant que quelqu'un ne le lui dise. Lucy eut quelques frissons mais se résolu à se marrer littéralement dans sa tête. Le garçon lui avait également raconté, que ce garçon aimait tout ce qui était froid, au contraire de lui-même. Ils se battaient réellement à chaque reprises. Ils ne s'aimaient pas du tout, et étaient de parfaits opposés. Enfin, c'était ce qu'il disait, mais la fille avait ressenti que ce n'était qu'un mensonge. Il devait l'apprécier bien plus que ce qu'il ne le croit. On pouvait donc les qualifier de "meilleurs ennemis". Ce garçon s'appelait Grey Fullbuster.

    * * *

    Joyeuse, rieuse, surprise, timide, ouverte. Je ne saurais qualifier les mots de mes ressentis du moment. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait. Je ne me connaissais plus. Je ne savais plus qui j'étais, qu'allais-je faire ? Quel était mon nom ? Lucy ? Oui, mais mon nom de famille ? Etais-je réellement une Heartfilia ? Etais-je fidèle à ma défunte famille ? Non, mais cela me plaisait énormément. Je n'avais jamais aimé cette famille. J'essayais de me le faire rentrer en moi, en vain. Si. Mais non. Mais peut-être... ? Je ne savais plus. Avais-je le droit de rire ? Qui m'en empêchait ? Personne, je pense. Alors pourquoi étais-je bloquée là, chez moi, attendant. Attendre oui, mais quoi ? Je ne savais plus quoi penser, je ne savais plus quoi faire. Je ne savais plus rien. Connaissais-je mes sentiments du moment ? Non, même pas. Alors pourquoi étais-je heureuse ?

    Oh. Mais oui, je me souviens, tout revenait en moi. Juste après cette étrange discussion avec Natsu, il me raccompagna chez moi. Mais je n'étais qu'une pauvre idiote, imbécile, insouciante. Je ne savais plus où me placer. Alors pourquoi avais-je fait quelque chose ? J'aurais simplement dû continuer ma route, laissant le passé derrière, et marcher vers mon futur. Stupide. C'était stupide de dire ça. Comment pourrais-je avancer toute seule ? J'étais seule, enfermée, comment le pourrais-je ? C'état sans doute ce que j'avais pensé en cet instant. Mais s'il n'était pas d'accord ? Et bien, il l'avait été. Je me sentais libre, à présent. Je pouvais déployer mes ailes, et m'envoler loin, très loin de ce lieu de noce. Ce pays, cette ville, je voulais la quitter depuis bien longtemps. Malheureusement, non, heureusement, quelqu'un m'avait tendu la main.

    C'était pour cela.

    C'était pour ça que, pour la première fois de ma vie, j'avais invité quelqu'un chez moi. Et à y rester en plus, il allait dormir chez moi. Natsu allait dormir chez moi, Lucy. Jusqu'à maintenant, j'ai toujours dormi seule, ou quelques fois avec Michelle, ou sinon, je dormais avec les animaux, au moins eux ne me détestaient pas, et ça me faisait plaisir, mais pas assez pour un sourire. Si je devais sourire, il fallait d'abord me l'apprendre, non ? Un animal n'aurait pas pu me compléter mon apprentissage, je n'aurais pas réussi, enfin, je suppose. Mais un être humain, lui, aurait eu bien plus de compétence à cela. Alors pourquoi cela avait été si simple ? Cette question me rongeait, mais je ne m'y attardais pas plus. Natsu était chez moi.

    C'était abominable comment ces quatre mots me hantaient. C'était la première fois que je laissais entrer quelqu'un, et encore moins un ami, puisque je n'en avais jamais eu. Je stressais presque toute seule, mais actuellement, j'attendais. J'attendais que Natsu se change avec quelques vielles affaires qui trainaient chez moi, car les siens étaient sals, dû aux macarons qui s'étaient "accidentellement" renversés sur lui. Ce garçon était un vrai gamin. J'attendais qu'il termine de se changer pour que je puisse préparer mes affaires. Une seconde, pourquoi devais-je l'attendre ? Je pouvais bien faire ma valise maintenant, on gagnerait du temps.

    Je m'en alla donc chercher une simple valise facile à porter, de couleur rose avec quelques étoiles dessinées dessus de couleur blanche et jaune, dessus, il y avait écrit quelque chose que je n'arrivais pas à lire, une autre langue, peut-être. J'y mis donc toute affaire que je qualifiais d'utile. Je pris plusieurs de mes vêtements, objets, livres, accessoires, et encore divers choses. Je me demandais ce qui prenait tant de temps à Natsu, peut-être les vêtements n'étaient-ils pas à sa taille ? Qui sait. Il était sûrement capable de tout ce garçon. Je savais qu'il n'était pas comme les autres humains, mais je ne lui en est pas encore parlé. Devais-je attendre ? Je ne savais pas.

    Soudain, une faible lumière blanche et jaune m'éblouit légèrement de l'œil droit, alors que j'étais assise par terre, devant ma valise, à essayer de la fermer. Je regarda vers la direction de la lumière, et y vit un petit meuble, de couleur beige, d'un seul étage, donc, d'une seule ouverture. Je m'y approcha à quatre pattes, très curieuse. J'étais attirée par cette chose qui ne m'était pas inconnue, mais que j'avais très souvent ignoré. Il fallait que ça change, je voulais maintenant savoir ce qu'il y avait à l'intérieur. Je me souvenais l'avoir déjà ouvert une fois, mais je ne me souvenais plus ce qu'il contenait. Pourquoi une lumière m'avait éblouie d'ailleurs, ça n'était jamais arrivé ? Beaucoup de choses étranges se passaient en ce moment pour moi. Et je pense que ce n'était pas loin d'être terminé.

    Je retrouva en face de ce petit meuble. Il fallait dire qu'il était vraiment très petit, et accessoirement très joli. J'aimais beaucoup la couleur, où l'avais-je acheté déjà ? Ah oui, je ne l'avais pas acheté, il se trouvait dans mon ancienne maison. Bien sûr, tout avait été brûlé, mais ce meuble avait été le seul qui avait été sauvé. Non, on pourrait dire que, comme moi, l'explosion ne lui avait rien fait. Je l'avais donc pris avec moi, ne voulant rien gâcher de toute ma famille au complet morte. Mais à quoi bon ? Ce n'était qu'un simple meuble. Je me souvenais l'avoir ouvert, mais ce qu'il contenait m'avait échappé, comme si je ne m'y étais pas réellement intéressé, préférant l'extérieur que l'intérieur. Mais c'était bien parce que c'était vrai. Ce meuble était très joli de l'extérieur.

    Je fis pivoter l'ouverture, tirant la poigne vers le haut. C'était un de ces étranges modèles de bourgeois. Quelque chose de bien trop précieux pour une personne à revenus ordinaires. Cela me faisait mal de dire cela. Ce n'était pas faux, mais pourquoi dire que c'était vrai ? Les mensonges s'en suivirent et seraient carrément interminables. Je ne savais plus où me mettre, je détestais cette sensation de culpabilité. Je me sentais coupable, coupable de quoi ? Qu'avais-je fait ? Rien, il me semble. Je n'avais rien fait. Mais peut-être était-ce ça. Je ne faisais rien, pour rien. Je ne faisais pas avancer les choses. Quel horrible goût amère. Ce goût avait parcouru mes narines, pour finalement s'installer sur mon palais, pour ne jamais s'en aller.

    Hésitante, je m'empara de l'objet présent à l'intérieur de ce tiroir coulissant. C'était comme une sorte de sacoche de couleur marron. J'en avais d'autres des sacoches, mais c'était pour y mettre mon téléphone. Celui-ci possédait une drôle de forme. Sans trop attendre, j'ouvris cette petite sacoche d'une très jolie couleur marron, pour y trouver un trousseau de clés. Certaines clés étaient dorés, en bronze ou en or, d'autres, d'une couleur grise ou argentée. Il y en avait tout de même plusieurs. Je n'avais pas eu le temps de les compter que je fus hypnotisée par elles. Ces clés ne m'intriguaient que trop, mais je ne savais pas ce qu'elles pouvaient bien être. Mais soudainement, je me rappela d'une chose. Je me souvenais, je savais d'où venaient ces clés.

    Elles appartenaient à ma mère. Je me souvenais que ces clés avaient toujours été avec moi, enfant. On m'avait dit qu'elles étaient bel et bien à ma défunte mère. Alors, je les avais gardées, j'avais toujours gardé ces clés avec moi. Mais évidemment, ma tante n'était pas du même avis que moi. Elle m'avait pris la seule chose que je gardais de mes parents. Elle me les avait arrachées, disant que j'étais bien trop stupide pour avoir ce genre de clés. Mais de quel genre ? Je ne le savais pas à cette époque, et je ne le savais toujours pas maintenant. Elle était partie, disant que ces clés ne lui servaient à rien, elle disait vouloir les jeter, mais le regard suppliant que lui faisait Michelle lui avait fait changer d'avis. Elle les avait mises dans l'un de ses beaux meubles qu'elle chérissait bien plus que moi.

    Mais en attendant, je ne savais toujours pas ce que c'était comme clés, il devait y en avoir une dizaine, ou quelque chose comme ça, de différentes couleurs. Je n'entendais plus rien, ni le bruit autour de moi, ni les bruits des moteurs, ni les miaulements des chats, les grognements des chiens, les bruits de pas, les gens qui parlaient. Je ne pouvais plus rien entendre, aucun son ne rentrait de mon oreille, aucun son. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait, mais c'était comme si je cherchais encore à comprendre ce qu'était ces clés. Le trousseau était particulièrement joli, les clés l'étaient encore plus. Elles devaient être très précieuses. Pourtant, mon visage n'affichait plus aucune expression, la seule chose que je voulais savoir était l'utilité de ces objets.

    Lucy, ne me dis pas que...

    Enfin. Ce court instant, il était terminé, cet instant de silence avait vu la nuit tomber. Mes yeux qui n'affichaient que le noir, mes pupilles hypnotisées, redevinrent normaux. Je les avais cligné à plusieurs reprises, essayant de revenir à moi. Je secoua légèrement la tête pour me reprendre, celle-ci devenant questionneuse. J'affichais une expression perdue, comme si j'étais partie loin, très loin dans l'espace, et que je venais de revenir. Ce fut un long voyage qui se termina dans la seconde même. J'étais encore assise au sol, les jambes sur le côté, le trousseau de clés dans mes mains, celles-ci devenant luisantes. Elles me faisaient légèrement mal aux yeux, ceux-ci me picotaient.

    Je tourna mon visage vers celui de Natsu. Je fus légèrement étonnée. Ses yeux étaient écarquillés, laissant place au choque. Sa bouche était ouverte, cherchant les mots, mais ne sachant pas trop quoi dire, sûrement perdu. Il tremblait très légèrement, pourtant, il ne faisait pas froid, au contraire. Nous étions en plein été. Il avait dégluti, son teint avait pâli. Ses précédents vêtements qu'il devait sans doute tenir il y a quelques secondes étaient au sol, les bras pourtant toujours devant lui, tenant une chose invisible. Ses yeux pétillaient d'une lueur étrange, comme s'il se posait mille et une question en lui. Il était pétrifié devant moi, comme s'il ne savait pas trop comment réagir face à un tel spectacle.

    Il s'était changé. Je ne savais pas pourquoi, mais ce fut une phrase qui avait traversé on esprit. C'était un haut noir sans réellement de motif, suivant d'un pantalon large, mais parfait pour un garçon, de couleur foncée, je n'arrivais pas à la distinguer. La couleur m'échappait. Il était horriblement beau dans une tenue pareil, mon cœur aurait fait un bond si la tension n'était pas la même. Mais malheureusement, je ne comprenais toujours pas. Pourquoi était-il dans un état pareil ? Qu'avais-je bien pu faire qui avait trahi sa confiance ? Mais en le regardant de plus près, plissant légèrement mes yeux de sorte à ce qu'il ne le remarque pas, je pouvais voir que ce n'était pas moi qu'il regardait. Enfin, d'un côté on pourrait dire ça, mais ce n'était pas moi et je le voyais bien.

    Il regardait le trousseau. Son regard était baissé vers les clés que je tenais délicatement de mes frêles mains.

    J'essayais de lire dans ses pensées, mais il avait bloqué l'accès. Ce n'était pas comme s'il avait refusé, mais je n'y arrivais pas, je ne pouvais pas savoir quel était le fruit de ses songes en ce moment. Je ne pouvais rien savoir. Je ne savais absolument rien. J'étais perdue, tel un petit oiseau voulant apprendre à voler sans sa mère. J'étais stupide. Comment avais-je pu pensé pouvoir lire en lui, savoir ce qu'il ressentait ? J'étais bien trop naïve. Mais je voulais savoir, je voulais comprendre. Comprendre, oui... Mais quoi ? Que voulais-je savoir ? Seulement son comportement du moment ? Pourquoi en faire tout un drame ? Même si c'était assez curieux.

    Lucy, ces clés. Ne me dis pas que toi aussi... ?

    Ces clés ? Je tourna mon regard vers celles-ci. Qu'avaient-elles de si spécial pour qu'il en soit aussi choqué ? Je ne le savais pasa non plus. Son ton de parole s'était calmé. Sa voix s'était adoucie. Je voulus soupirer, mais ce n'était pas le moment.  Ses yeux étaient redevenus soi-disant à la normale. Son visage tout entier s'était calmé, comme si le choque était déjà passé. Quoi de plus, que rajouter ? En disant cette phrase, je pus sentir qu'il allait s'approcher par la suite, de moi, s'asseyant à mes côtés, regardant plus attentivement les clés que je possédais entre mes mains, et commencerait à me poser des questions.

    Serais-je voyante ? C'était exactement ce qu'il fit. Lorsqu'il s'approcha de moi, son visage surpris il y a quelques secondes s'approcha de moi avec sérieux. Quel étrange changement de comportement, je ne le comprenais absolument pas. Mais que diable ces clés avaient-elles de si spécial pour la seconde fois ? Je ne comprenais toujours pas. Il s'était accroupi à mes côtés, et identifia les objets, apparemment précieux que je gardais. Il avait plissé les yeux très fortement, comme pour être sûr d'une chose. Cela non plus, je ne le savais pas.

    Ce sont des clés de portails... du royaume de l'au delà.

    J'écarquilla les yeux. Je ne croyais pas ce que j'entendais. Je ne pouvais tout simplement pas le croire, je ne le pouvais pas, je ne le voulais pas. Comment ça... l'au delà ? Le royaume des morts ? Comment était-ce possible. Je ne croyais pas à la vie après la mort. Enfin, la mort, plutôt. C'était une vie durant la mort. Je n'y croyais pas. Natsu, lui, y croyait-il ? Apparemment. Mais il ne m'avait même pas demandé où avais-je trouvé ces clés. Je suppose que c'était une question élémentaire, qu'une personne normale aurait tout d'abord posé pour évité tout quiproquo. Mais alors, pourquoi ne l'avait-il pas fait ? Savait-il qu'elles m'appartenaient ? Comme le pourrait-il... J'étais bien trop naïve. Mais une seconde, ces clés m'appartenaient-elles ? Et pourquoi seraient-elles.. des clés magiques, vraisemblablement ? Et pourquoi ouvriraient-elles des portails à partir de, sans doute, un cercle magique ? Et pourquoi l'au-delà serait un royaume ? Et comment Natsu savait-il tout ça ?

    Je ne comprenais définitivement plus rien.

    ~~~~

    Ce chapitre n'est pas un peu vide ? Je suppose. Encore désolée pour les fautes d'orthographe.

    Il est court. Mais je pense que ce sera à peu près comme ça pour la plupart des chapitres comme celui-ci, après, ça dépend, je pense que d'autres seront plus longs. En tout cas, ça fait longtemps cette fiction :3

    Si j'ai autre chose à rajouter, je le dirais peut-être plus tard (mais là, je n'ai rien à dire 8D).


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